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5 février 2015 4 05 /02 /février /2015 09:42
La machine

Voici le visuel pour le groupe "La machine à découdre"...

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29 janvier 2015 4 29 /01 /janvier /2015 21:37

Je serai sur le stand de Cornélius pour dédicacer Falaises demain de 11h à 12h et samedi de 14h à 15h. A bientôt.

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24 janvier 2015 6 24 /01 /janvier /2015 18:30

Je bosse sur un nouveau visuel pour un groupe, La machine à découdre. J'ai fait joujou avec du scotch et des typos au tampon.

 

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9 janvier 2015 5 09 /01 /janvier /2015 16:49

Le 7 janvier au matin, mercredi donc, j'étais dans la classe de mon fils pour faire un petit atelier de dessin. Je leur ai parlé de bande dessinée et de dessin. Du fait de raconter des histoires et faire passer des émotions par le biais de l'image et du texte. Ils ont planché sur le thème de la cour de récréation et je leur ai demandé de faire une page chacun et chacune par groupe de six afin de faire des mini-livres qu'ils pourront ramener chez eux. Du haut de leur 4 ans ils ont bien joué le jeu. Alban avait un peu la pression, de par ma présence, lui qui dessine sans arrêt se sentait un peu bloqué (pour une fois!). Bref, la matinée s'est passée dans une ambience drôle et légère. J'ai même eu le privilège de les voir tout à leurs jeux durant leur récréation, en vie de groupe dans leur classe (ce que beaucoup de parents aimeraient sans doute voir). Autant dire qu'en rentrant à la maison et en apprenant les nouvelles la récré était bel et bien terminée.

 

Comme beaucoup de dessinateurs j'ai voulu témoigner en dessin du drame qui se jouait mais rien ne me venait. Quoi dire et comment le dire? Le contraste entre cette parenthèse joyeuse et créative et cette annonce de mort et de détresse m'a vraiment remué. Alors je me dis que c'est sans doute encore mieux que les enfants prennent ma place. Que la gratuité de leur dessin et leur enthousiasme soit le meilleur hommage aux dessinateurs injustement disparus. Que l'humanité n'oublie jamais son enfance et ne s'enlise pas dans la gravité de ceux qui se pensent sérieux et dont le seul jeu est de vouloir un monde à leur image.

 

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16 décembre 2014 2 16 /12 /décembre /2014 22:17

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Les pages réalisées pour le projet sweet 15 (à l'occasion des 15 ans de l'éditeur l'employé du moi) sont visibles ici.

 

 

Et un interview radiophonique autour de Falaises que vous pouvez écouter  en suivant ce lien.

 

Pour finir on parle des adaptations littéraires en bande dessinée et du travail effectué sur Falaises, ici, page 10.

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3 décembre 2014 3 03 /12 /décembre /2014 20:04

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Avoir 15 ans. Je suis en train de réaliser 4 pages à l'occasion des 15 ans de l'employé du mois, un recueil collectif sera distribué pendant le festival d'Angoulême en Janvier. Voici la première planche.

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11 novembre 2014 2 11 /11 /novembre /2014 14:09

L'école du regard

 

On est trop focalisé sur comment apprendre à dessiner alors qu'il faudrait d'abord apprendre à regarder. Les deux peuvent se faire de façon concomittante, l'un poussant sans doute à l'autre. Mais ce que je veux dire c'est que le regard est premier puisqu'il détermine tout le reste. A quoi bon passer des années dans un atelier, un cours si ce n'est que pour accumuler recettes et techniques? Il y a une impatience de l'étudiant à vouloir maîtriser des techniques mais c'est peut être aussi un défaut de l'enseignement lui-même que de mettre en avant l'effet plutôt que la cause. Le dessin avant le regard. Après tout on parle toujours de cours de dessin ou d'école d'art et jamais de cours de regard ou d'école du regard.

 

Il convient peut être aussi de distinguer le regard de l'observation. On peut être très fort en dessin d'observation (justesse et réalisme) sans pour autant être capable de dévelloper un regard (une vision qui dépasse la simple somme des parties observées et forme un bloc, une identité, le coeur d'une oeuvre). Les deux engagent l'oeil mais il y a peut être deux niveaux de vision : une capacité optique et une capacité intellectuelle. L'oeil et l'oeil de l'esprit ou encore voir et concevoir. Le très usité "voyez-vous" dans le langage renvoie d'ailleurs à ce que qu'on a comprit plus qu'à ce qu'on a perçu.

 

Saisir, il faut saisir plus que recevoir. Concevoir plus que percevoir. Digérer plus que consommer. On pourrait dire pour simplifier qu'il y a deux sortes de regardeur : le passif et l'actif. Comme nous sommes dans une société du spectacle et de la consommation on voit assez bien ce que veut dire être passif. Le regard, bien sûr, c'est être actif. Autrement dit si on veut résister à l'environnement et reprendre possession de soi-même il faut entraîner son regard. Sans quoi il n'y a pas grand mérite à avoir deux trous dans la boîte cranienne et percevoir les ombres qui s'y projettent. Il faut ouvrir un troisième oeil qui est celui de l'esprit, du témoin qui se voit voir et qui débouche sur notre véritable identité. Les choses ne nous regardent pas et ne nous parlent pas mais il suffit qu'on les regarde pour qu'elles se mettent à parler et nous livrent leur secret.

 

Pourquoi le regard est-il premier? Parce qu'il renvoie à qui regarde, c'est une question d'identité. C'est qui regarde qui importe. Sans quoi nous sommes mis au niveau d'une caméra de vidéo surveillance. Et c'est ce niveau de regard, plus ou moins profond, révélateur, décapant qui détermine la puissance d'un résultat, d'une oeuvre. C'est non pas la quantité, mais la qualité. A quoi nous servirait d'avoir milles yeux comme ces murs d'écrans? Ces milliards de webcams donnant sur rien. Pour voir quoi? Voir tout? Voir tout c'est ne rien voir. Quand un seul oeil, mi-clos, voire même fermé peux toucher là où ça fait mal, là où ça fait sens.

 

Si on a le regard, on a tout le reste. Qui peut le plus peut le moins. On finit par trouver les moyens pour le traduire, le transposer, le transmettre. Pourquoi a-t-on besoin d'art? Parce que sans regards nous sommes aveugles, sans témoins nous n'existont pas. La réalité contemporaine aimerait faire de nous des sortes de morts-vivants obnubilés par quelques fonctions précaires. Il suffit de se mettre en retrait  et de regarder ce cirque, il suffit de se voir faire pour se détacher de ce bruit ambient. Bien sûr c'est dur, on nous laisse de moins en moins de temps pour la contemplation. Mais ce n'est pas impossible. Et c'est la condition pour s'emparer du regard, qui n'est pas donné mais qui se prend, se gagne de haute lutte. 

Regarder c'est apprendre la patience. Travailler avec le temps.

 

Le bon regardeur peut même se passer d'oeuvre et ça fait déjà une belle personne, un être vivant. Un bon regardeur n'a même pas besoin de faire détudes ou d'avoir de la culture. Le regard se cultive de lui-même, casse les codes, les conventions, les murs. On peut avoir une éducation raffinée et ne rien y voir, ne pas savoir regarder. Le désoeuvre actuel vient justement du fait que nous sommes guidés par des gens hyper-capables mais sans regards. Des regardants leurs pieds, regardants les chiffres, regardant leurs profits, regardant leurs nombrils.

 

Alors que le regard est par définition ce qui ouvre, ce qui déchire le voile, ce qui nous porte vers les autres, vers le monde et vers soi. Vous êtes vous déjà fait cette remarque face à une oeuvre qui vous ébranle : il a vu ce que j'ai vu sans que je puisse lui donner forme ou ce qu'il a dit j'aurai pu le dire, on dirait qu'il ne s'adresse qu'à moi, etc.

Bref, le regard vif éveille la vie d'autres regards, comme une contamination. C'est le regardeur qui fait le tableau disait Marcel, c'est aussi le regard des uns qui mettent le feu aux regards des autres. A condition de se mettre à l'affut, en action. Ne pas rester passif. Regarder c'est être vivant, se contenter de voir c'est laisser tomber. Se laisser tomber. S'en remettre au flux et reflux de la perception. Genre de posture hypertrophiée par le message publicitaire qui n'est autre qu'un viol de soi, une vision unilatérale imposée à coup de marteau et qui finit par se retrouver dans le langage politique. Cette violence-là, il faut la déporter sur le réel avec un oeil scrutateur. Il faut disséquer le monde pour ne pas en rester au stade des effets mais remonter jusqu'aux causes. Le monde n'est laid que de notre propre laideur et ne sera beau que de notre beauté. Regarder = résister.

 

 

 

 

"Je leur dirais de conserver une grande curiosité de toute chose. Avoir envie d'apprendre et de savoir. D'apprendre à regarder. Ce n'est pas si simple. 


Je leur dirais également de ne jamais se résigner face au monde qui les entoure. Participer à la vie de groupe pour tenter de l'orienter vers un avenir moins dramatique et moins sanglant est plus jamais que nécessaire. Il ne faut pas se résoudre à l'existence des horreurs. Il ne faut pas dire : "Ce sera toujours comme cela." Non, cela peut changer. "

Théodore Monod

 

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7 novembre 2014 5 07 /11 /novembre /2014 17:51

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Voici une nouvelle pochette et quelques illustrations présentes dans le livret pour l'album "Au peuple" du groupe L'herbe folle.

Inspiration 19ème autour de chansons reprenant des textes de Baudelaire, Hugo, mis en musique.

 

 

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26 septembre 2014 5 26 /09 /septembre /2014 23:54



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Nous sommes, avec Loic Dauvillier, invités aux cafés littéraires de Montélimar. Ce sera du 4 au 5 octobre. Nous parlerons principalement de Falaises.  Le programme est visible ici. 

 

 


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19 septembre 2014 5 19 /09 /septembre /2014 13:49

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Voici le dessin réalisé pour le dernier recueil de la saison 1 : Stéphane, Mathilde et Irène. C'est en quatrième de couverture (au dos) avec quelques modifications... Encre de chine et encre.

 

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