Qu'il est doux en ces temps obscurs d'entendre la voix de la vérité, merci Jean-Pierre Brard! Merci! Cette intervention à l'assemblée est tout simplement d'anthologie.
THE HEADLESS MAN / Thibault Balahy
Bande dessinée / Carnets / Dessin / Projets / Livres et expos / Site /
Qu'il est doux en ces temps obscurs d'entendre la voix de la vérité, merci Jean-Pierre Brard! Merci! Cette intervention à l'assemblée est tout simplement d'anthologie.
...qui fait ses 1 an, bon anniversaire Jean!
Un petit peu de lecture... Un entretien à propos du travail graphique autour de la musique en général et de l'expo Rock art en particulier. C'est ici... Bon dimanche.
http://crewchro.blogspot.com/2010/10/thibault-balahy-yann-tiersen.html?ref=nf
Les macules sont des essais sur des bouts de papiers pour faire des tests ou pour nettoyer l'écran... Ces images au rebut avec leurs ratés et superpositions aléatoires m'intéressent presque autant que le résultat final.
Une autre participation, cette fois-ci pour continuer un dessin de Matthias Lehmann...
Il faut que je donne quelques précisions sur les couleurs. Jusqu'ici, mes sérigraphies étaient faites avec des couleurs "couvrantes" et opaques. Ce qui veut dire qu'un passage de jaune sur du bleu ne donnait pas de mélange (vert). Cette fois-ci j'ai voulu essayer de jouer avec des transparences (terme plus juste que mélange puisque les couleurs sont passées une fois que la couche précédente est sèche).
Techniquement, on utilise pour cela une base neutre (pot à droite de l'orange sur la photo) qui est visqueuse et blanchâtre. Ajoutée à la couleur, cela fluidifie l'encre sérigraphique et lui ajoute de la transparence (qu'on peut plus ou moins doser). La couleur "basée" va pouvoir laisser transparaître la couche du dessous. Par exemple, sur un fond jaune, si on met du bleu "basé", on a un ton vert. L'intérêt étant d'étendre la gamme des couleurs.
Ici, recherche du marron que je souhaite utiliser + base pour avoir des nuances intermédiaires.
On a donc utilisé le chassis mal insolé pour faire un test de superposition colorée sur les premiers tirages (le gris-bleu). Le chassis est en métal et supporte une toile de soie tendue.
Puis on place la feuille de papier avec la première couleur (gris) sous la toile de soie. Normalement on cherche à caler parfaitement le chassis et la feuille à imprimer pour éviter les décalages. Là, on a juste fait ça grosso modo sur une impression qui comportait des défauts (ce n'est pas un tirage définitif). On entrevoit déjà le jeu de superpositions.
Voilà la raclette qui sert à tirer la couleur et la faire passer au travers de la soie.
Et hop!
Bon le marron n'est pas assez proche de ce que je voulais, pas assez "basé" (translucide). Donc on rebidouille le mélange de couleur... suite au prochain épisode.